La voiture a longtemps symbolisé dans la pop culture la liberté, la liberté de se déplacer quand et où l'on veut. Il n'est donc pas étonnant que la vie en camping-car, c'est-à-dire en van aménagé, soit...vanlife,a gagné en popularité, en particulier parmi les jeunes adultes.La vie urbaine quotidienne et le rythme effréné de la vie ont poussé le couple d'entrepreneurs de VAI-KØ, Henri et Maria, à chercher une vie plus libre grâce au vanlife. Cependant, la liberté n'est pas gratuite ; dans cet article, ils partagent leurs expériences personnelles sur les défis et les opportunités de ce style de vie.

Si vous tapez "vanlife" dans la recherche d'images d'Instagram, vous obtenez des photos soignées allant de couchers de soleil à des petits déjeuners spectaculaires. Pour beaucoup de personnes vivant à plein temps dans leur van, la mise à jour des réseaux sociaux est une source de revenus, c'est pourquoi les photos sont souvent de qualité professionnelle. Lorsqu'on y ajoute la tendance à ne publier sur les réseaux sociaux que les meilleurs moments de la vie, le résultat peut êtreimage irréaliste de ce qu'est la vie quotidienne en vivant dans une voiture . « Parfois il pleut et la voiture est humide, il est difficile de trouver des toilettes publiques et cela fait plusieurs jours depuis la dernière douche, ces moments sont moins souvent vus sur Instagram, mais ils font partie du quotidien vanlife », résume Henri. L'ambiance peut passer en un instant de l'euphorie à l'horreur : il y a une semaine, le couple était en train de faire de l'escalade sur des falaises dans le sud de la France sous un magnifique coucher de soleil et est revenu satisfait à la voiture à quelques centaines de mètres. Peu de temps après, ils ont remarqué que la voiture avait été cambriolée , la caméra et l'argent liquide avaient disparu et les affaires étaient éparpillées.

Malgré les situations désagréables et les compromis, Henri et Maria estiment que la vie en van apporte plus qu'elle ne prend.“Nous pouvons passer beaucoup de temps dans la nature à pratiquer nos loisirs préférés et travailler dans un café ou sur la plage,Les jours de pluie, plus, et par beau temps, moins. La vie urbaine et ses routines disparaissent lorsqu'on vit dans une voiture », énumère Henri. « La vie sur la route est spontanée, nous avons la liberté de changer nos plans en fonction du temps ou de notre humeur.Je ressens aussi une libération en me débarrassant des objets superflus, m'en séparer a été merveilleux.", Maria s'enthousiasme et ajoute, "Pour nous, la liberté c'est la possibilité d'aller, mais aussi de revenir. Tout le monde n'a pas de domicile fixe où retourner, mais je dirais qu'il serait bon d'avoir une sorte de lieu spirituel auquel appartenir. Il y a deux ans, nous avons rencontré un homme qui était coincé dans un voyage sans fin. Il disait que si l'on n'a pas d'endroit où revenir, on ne diffère guère d'un réfugié, et c'est bien vrai."

Henrin et Marian 4 conseils pour ceux qui s'intéressent à la vie en van :